Figurer parmi les premiers sur une page de résultats de recherche est aujourd’hui incontournable. Mais la compétition est rude. Dans cette course effrénée aux premières places, les pénalités de référencement de Google peuvent être de sérieux obstacles. Il y a là de quoi donner des sueurs froides aux gestionnaires de site, car obtenir une bonne place dans la SERP demande du travail, en SEO notamment, et du temps. Une fois que l’on a atteint son objectif, on n’a pas envie de s’attirer les foudres du moteur de recherche et d’être relégué sur la dixième page des résultats. Un mauvais positionnement peut entraîner une chute du trafic et totalement remettre en question le modèle économique d’un site internet. Alors comment ne pas être pénalisé ? Connaître les sanctions qui peuvent être données et agir en conséquence est sans doute le meilleur moyen. On fait le point pour que vous ayez toutes les cartes en main.

Quelles sont les pénalités de référencement de Google ?

Les pénalités ont deux origines : elles résultent soit d’actions manuelles, soit de filtres algorithmiques.

Les pénalités manuelles

Les pénalités manuelles sont données par les salariés de Google. La Search Quality Team est chargée de réaliser une veille pour repérer sur la toile ceux qui tentent d’améliorer le référencement organique de leur site en utilisant des techniques qui ne figurent pas dans ses lignes directrices.

Les propriétaires des sites visés sont informés via leur interface Google Search Console. Dans l’onglet « actions manuelles », un rapport leur indique ce qui leur est reproché.

Google, connu pour aimer cultiver le secret, fait là preuve d’une grande transparence. On ne peut pas en dire autant des filtres algorithmiques que le moteur de recherche numéro un a mis en place.

Les filtres algorithmiques

La firme ne cesse de le répéter : elle souhaite proposer aux internautes des contenus de qualité. Face à la montée en puissance du spam, elle a dû mettre en place des algorithmes chargés de détecter et de pénaliser les contrevenants.

Les deux principaux sont Panda et Pingouin. Le premier, Panda, a été mis en place en 2011 afin de lutter contre les contenus de mauvaise qualité. L’année suivante, Pingouin a eu, lui, pour mission de traquer les liens factices.

Lorsqu’un site est touché par ce type de sanction, il est beaucoup plus difficile de le savoir. Aucun message n’est envoyé au propriétaire du site pour le prévenir et lui expliquer ce qui ne va pas. Pour s’en apercevoir, il faut analyser les données de Google Analytics et la Search Console. Une baisse de trafic inexpliquée sur une page qui ne respecte pas les bonnes pratiques est très certainement victime d’une pénalité algorithmique.

Quelles sont les conséquences sur le positionnement des sites internet mis sur la touche ?

Selon la gravité des faits, les pénalités appliquées ne sont pas les mêmes. On en recense trois différentes :

  • le déclassement, une ou plusieurs pages perdent soudainement des places dans les résultats ;
  • la désindexation, les pages visées disparaissent complètement du moteur de recherche ;
  • la liste noire, il s’agit de la sanction la plus lourde. L’ensemble du site internet n’existe plus pour Google.

Le point commun à ces trois sanctions : elles ont un impact sur le référencement naturel et entraînent donc une baisse du trafic organique. Si les autres sources de flux,  comme les réseaux sociaux, ne permettent pas de maintenir le site à un niveau suffisant, les conséquences peuvent être dramatiques.

Les sanctions de Google sont-elles irréversibles ?

Les sanctions appliquées tant par la Search Quality Team que par les algorithmes ne sont pas définitives.

La pénalité la plus facile à lever est certainement la pénalité manuelle. Puisque Google envoie un message dans la Search Console pour expliquer ce qui est sanctionné et pourquoi, il suffit de procéder aux modifications adéquates. Le travail peut, en revanche, être long lorsqu’il s’agit de supprimer tous les liens toxiques, de désavouer les liens entrants qui n’auraient pas pu être supprimés sur demande ou encore de créer du contenu plus qualitatif.

Une fois ces corrections effectuées, Google donne la possibilité de demander une nouvelle analyse du site à partir de la Search Console. Si toutes les modifications ont été effectuées, la ou les pages concernées regagneront leurs lettres de noblesse.

Les sanctions imposées par les filtres algorithmiques peuvent, elles aussi, être corrigées. Cela implique bien évidemment d’avoir su les déceler. On peut s’assurer d’apporter les bons correctifs en s’attardant sur ce qui n’est pas conforme aux recommandations et en le modifiant. Ce travail, s’il est bien réalisé, peut même être l’occasion d’être plus performant en SEO et de gagner en visibilité.

Comment éviter d’être déréférencé et de subir une chute de trafic ?

Pour plaire aux algorithmes et être bien placé sur le web, il faut prendre l’habitude de :

  • veiller à alimenter son site régulièrement avec des contenus uniques et de qualités ;
  • faire attention à la qualité des backlinks, les liens qui pointent vers le site ;
  • avoir des articles bien balisés ;
  • contrôler le temps de téléchargement de vos pages, plus le temps de chargement est court, mieux c’est ;
  • respecter les bonnes pratiques définies par Google.

On opte donc pour le white hat et on oublie le black hat. Autrement dit, on choisit des techniques de référencement autorisées et on n’essaye pas de tromper l’algorithme avec des pratiques abusives.

Les pénalités de référencement mises en place par Google n’ont qu’un but : proposer des contenus de qualité et pertinents par rapport à la requête tapée par l’internaute. Lorsqu’on respecte les règles du jeu, il n’y a pas de raison de les craindre. Si tout cela vous parait complexe ou si vous voulez être sûr de ne pas être sanctionné, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels qui vous guideront. Les rédacteurs de La Rédac du Web maîtrisent les techniques SEO qui vous permettront de ne pas être mis au ban par Google, mais, au contraire, de figurer en place dans la SERP. Contactez-les !

Céline Clero, en cours de formation en rédaction web SEO chez Formation Rédaction Web

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